Siddhârta Gautama dit “Bouddha”
(l’Éveillé), Sinthata en sanscrit, est un chef
spirituel qui naquit
en 543
av J.-C, près de la frontière qui sépare l’Inde
et le Népal. Fils du roi Sudoddhana et de la reine
Sirimahamaya. Il grandit a Kapilavastu dans le palais ou son
père cherche à le retenir en lui offrant une vie de grand
luxe.
A l’âge de 16 ans il eut un fils, Rahula que lui donna son
épouse Yashodara.
C’est
à 29 ans que Siddhârta serait
sortit pour la première fois de la demeure familiale, là, il
rencontre successivement un vieillard, un malade, un
cadavre, un moine et découvre ainsi les douleurs de la
condition humaine. Pour s’en délivrer le Prince quitte le
palais et décide de se livrer à
la méditation et
à l’ascétisme. Il quitte sa
famille et adopte la vie de religieux errant. Le nom donné
à cet événement Pravdaya
« le grand départ » désigne aujourd’hui l’entrée dans la vie
monastique. L’errance de Siddhârta le mène d’abord
à Vaishali, de la en compagnie de cinq compagnons de route il
gagne Patna, puis Rajagriha et enfin Gaya.
Pendant ces six
années qu’il parcoure le nord de l’Inde, il pratique le jeun
et la mortification au point qu’en arrivant dans la forêt de
l’actuelle Bodh Gaya, Siddhârta est épuisé et proche de la
mort. Comprenant que l’austérité extrême n’est pas la voie
de la délivrance, il renonce alors au jeun et accepte
l’offrande que lui fait une femme pour le nourrir.
Ce choix
c’est ce que l’on appelle la voie moyenne, c'est-à-dire une
discipline qui entend que l’on renonce autant aux plaisirs
qu’aux pénitences. Une fois rétablit Siddhârta se dirige
vers les rives de la Niranjana et là
il s’assoit sous un arbre que nous appelons Ficus
religiosa et que les asiatiques appellent « l’Arbre de
Bodi ». Sous cet arbre dans la position du lotus pendant
plusieurs jours Siddhârta triomphe tout d’abord de Mara le
dieu des désirs et de la tentation puis il reçoit la Bodi,
c'est-à-dire l’illumination ainsi Siddhârta devient un
Bouddha, « un être éveillé » qui est également traduit par
« l’être qui éveille » Siddhârta vient de comprendre la
vérité de l’existence humaine, dans l’ordre il s’agit du
Samsara, le cycle des renaissances perpétuelles, du karma,
c'est-à-dire l’ensemble de ces actes qui conduisent
à ces renaissances et des quatre
noble vérités; celle de l’universalité de la souffrance,
celle sur l’origine de la souffrance, le désir, celle du
nirvana c'est-à-dire la cessation de la souffrance par la
suppression du désir et enfin l’octuple voie qui mène au
Nirvana, la moralité, l’effort, la concentration et la
sagesse. Ces révélations constituent le fondement de la
doctrine Bouddhique elles sont appelées Dharma ce qui veut
dire la loi et qui correspond
à cette roue que l’on retrouve
souvent dans l’iconographie Bouddhique. La méditation du
Bouddha se poursuit pendant sept semaines au terme duquel il
décide d’enseigner le Dharma. Il se rend au village de
Sarnath, l’actuel Bénarès et la dans un parc nommé le parc
aux cerfs il délivre son sermon
à ses cinq compagnons qu’il
vient de retrouver et qui fonde la Sanga, la communauté
Bouddhiste.
Quarante cinq années de prêche vont suivre, des
milliers de kilomètres parcourus
à pieds depuis Shravasti aux
portes du Népal jusqu'à Nalanda. Le voyage s’arrête
à Kushinagar ou le Bouddha alors
âgé de quatre vingt ans, prononce son dernier Soutra
(discours). Il s’allonge entre deux arbres et s’éteint,
gagnant l’extinction complète, le Nirvana. Comme il l’avait
demandé, ses disciples incinèrent son corps avant d’en
répartir les reliques dans des monuments funéraires, les
stoupas. Au 7eme siècle le Bouddhisme se conjugue avec le
culte des esprits en Birmanie, au Siam, au Cambodge et au
Laos.
Son enseignement, le Bouddhisme se diffusa
en l’Inde puis
au Ceylan, en Birmanie et en Thaïlande 200 ans avant notre
ère. Dans ces régions on parle de Bouddhisme Theravada, la
voie des anciens qu’on appelle aussi Hinayana ce qui veut
dire petit véhicule.
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Siddhârta Gautama
dit “Bouddha” photo de gauche a ne pas
confondre avec le moine bouddhiste Chinois
Maitreya appelé egalement
Budai, photo de droite.
Beaucoup plus disposé au stitting qu'aux longues marches et pèlerinages.
Voir
Wikipedia |
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